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Vous vous demandez comment distinguer le chinois et le japonais à l’écrit et à l’oral ? Vous aimeriez apprendre une de ces deux langues asiatiques, mais vous souhaitez tout d’abord savoir ce qui les différencie ? C’est ce que vous allez découvrir dans cet article ! Zoom sur les principales différences entre le chinois et le japonais !

La prononciation

Les consonnes et les voyelles

Le chinois comporte un nombre de sons assez limité : environ 400. La plupart d’entre eux ne sont pas trop difficiles à reproduire pour les francophones. Cependant, certaines consonnes demandent un peu plus de pratique. C’est notamment le cas du « ji », du « qi » ou encore du « xi ». Si vous souhaitez apprendre le mandarin, je vous conseille de commencer par vous familiariser avec ces différents sons en utilisant une table de prononciation du pinyin. Comme expliqué dans cet article de Chinois Tips, le pinyin est la retranscription de la phonétique chinoise qui vous permet de prononcer tous les mots en mandarin !

La phonétique japonaise est également très restreinte : elle ne contient que 14 consonnes et 5 voyelles. Cependant, les sons japonais sont plus simples à prononcer pour les francophones. Seulement 20 % d’entre eux n’existent pas dans la phonétique française !

Les particularités

La particularité principale de la prononciation chinoise est l’utilisation de tons. Il en existe 4 (+ le ton neutre) qui permettent de prononcer différemment une même syllabe. Ils sont très importants en mandarin !

En ce qui concerne le japonais, les francophones doivent particulièrement faire attention à l’allongement des sons voyelles (Ā, Ī, Ū, Ē, Ō). Leur prononciation doit être deux fois plus longue que pour une voyelle classique.

Différencier les deux langues

Pour différencier le chinois et le japonais à l’oral, c’est assez simple ! Le japonais dispose de plus de sons similaires au français, comme le « a », le « i ». Vous entendrez aussi le son « eu », très typique de la langue japonaise.

En chinois, il y a beaucoup de consonnes du type « j », « x », « s » et de sons voyelles du type « ying », « yang ». Vous pourrez aussi reconnaître le chinois grâce aux tons, qui se manifestent par des variations d'intonations tout au long de la phrase.

étudiantes chinoises

L’écriture

Le nombre de systèmes d’écriture

Le chinois dispose d’un seul système d’écriture : les caractères, appelés « hanzi ».

Le japonais, quant à lui, utilise simultanément trois systèmes d’écriture : les hiraganas, les katakanas ou les kanjis.

L’histoire de l’écriture

L’histoire de l’écriture japonaise est bien plus récente que l’écriture chinoise ! Je vous explique pourquoi en quelques mots.

Les caractères chinois ont une histoire millénaire, qui remonte à 1600 av. J.-C. Ils ont connu une évolution de plus de 3 000 ans ! Lors de la dynastie Shang, des symboles avaient déjà été retrouvés sur des os et sur des carapaces de tortues. Plus tard, sous la dynastie Qin, l’écriture a été utilisée pour unifier le pays. Sa dernière transformation a eu lieu en 1956, sous Mao Zedong, lors de la simplification du système d’écriture. Les caractères comportent maintenant moins de traits afin d’être plus faciles à mémoriser.

Au départ, les Japonais ne disposaient pas de système d’écriture : la langue s’est développée par tradition orale. Ce fut le cas jusqu’à la diffusion du bouddhisme dans toute l’Asie (période Yamato, vers 250). Les Japonais se sont alors rendus en Chine pour apprendre le bouddhisme, et ils adoptèrent les idéogrammes chinois, qu’ils appelèrent « kanjis ». Ces derniers sont donc des caractères chinois, avant la simplification mise en place par Mao Zedong.

Ce n’est que plus tard, pendant l’ère Heian (794-1185) que les hiraganas ont été créés par les femmes de la cour impériale dans le but de simplifier l’écriture chinoise et de retranscrire plus facilement le japonais. Dans les écoles bouddhistes, un autre système voit le jour : les katakanas.

écriture chinoise

Le nombre de symboles à mémoriser

Le chinois compte plus de 50 000 caractères. Mais seulement 2 000 à 3 000 suffisent pour comprendre le journal. Il n’y a pas d’alphabet en chinois, il faut mémoriser chaque caractère. Ce n’est pas aussi compliqué qu’on pourrait le croire ! Les hanzi sont construits à partir de radicaux (environ 200). Si vous les connaissez, vous pourrez bien plus facilement écrire et mémoriser les caractères. En réalité, l’écriture chinoise est très logique !

Pour le japonais, c’est un peu plus complexe. Tout d’abord, nous avons donc les hiraganas et les katakanas, qui comptent chacun 46 caractères. Ces deux systèmes d’écriture sont des alphabets phonétiques, qui permettent d’écrire simplement de nombreux mots (un peu comme dans nos langues latines).

Cependant, si vous apprenez le japonais, vous devrez aussi mémoriser les kanjis (écrits en écriture chinoise traditionnelle, avant la simplification de l’écriture par Mao). Il existe 40 000 kanjis, mais seulement 2 000 sont nécessaires pour lire la plupart des textes en japonais.

Lire le chinois et le japonais

En chinois, l’écriture est logographique. Autrement dit, il n’y a pas de lien entre la prononciation d’un mot et son écriture. C’est pourquoi un système de transcription phonétique de la langue a été créé : le pinyin. Celui-ci permet d’écrire les mots chinois avec des lettres latines.

En japonais, il est facile de prononcer les hiraganas et les katakanas, car il s’agit d’alphabets phonétiques. Une fois que vous avez mémorisé la prononciation des 46 lettres de ces alphabets, vous pouvez prononcer toutes les parties de phrases concernées.

En ce qui concerne les kanjis, il existe deux systèmes de prononciation : KUN (訓) et ON (音). La première permet de prononcer le kanji quand il est isolé, et la seconde quand il est associé à un autre kanji pour former un mot.

Différencier l’écriture japonaise et l’écriture chinoise

À l’écrit, l’écriture chinoise est plus « carrée » et généralement plus complexe. Les lettres en japonais sont plus courbées.

La grammaire

La structure de phrase de base

En chinois, les éléments de la phrase se placent généralement dans cet ordre : sujet - verbe - objet.

En japonais, il faut faire très attention, car le verbe se place après l’objet : sujet - objet - verbe.

La complexité

En chinois, il n’y a pas de déclinaisons, de conjugaisons, de temps, ni même de genres. La grammaire chinoise est donc assez simple ! Il suffit de mémoriser l’ordre des mots, ainsi que certaines particules grammaticales qui permettent de relier les éléments entre eux ou d’indiquer un état.

En japonais, la grammaire est plus complexe et très différente de la nôtre. Elle est de type agglutinant, ce qui signifie qu’il faut ajouter des suffixes aux mots de base (notamment aux verbes et adjectifs). Ce trait linguistique est souvent la bête noire des apprenants en japonais !

La politesse

Le japonais comprend beaucoup plus de mots de politesse que le chinois. Il est très important de maîtriser cette subtilité linguistique.

Vous connaissez maintenant les principales différences entre le chinois et le japonais !

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